mercredi 27 mars 2013

Témoignage de Guer

Cher Cougard,

Après beaucoup d'hésitations et faisant suite à tes nombreuses sollicitations,je me décide à te conter notre aventure en pays de guer

Nous étions 4 au point de rassemblement . Le gymnase avait été réquisitionné pour regrouper l'ensemble des troupes. La journée s'annonçait poutant bien, un habitant du bourg prénommé               " Nantais" nous a gracieusement offert le couvert :Son épouse nous avait préparé un plat de pâtes complètes ainsi qu'une salade de fruits frais  - ce sera notre seul repas chaud de la journée -
Nous devions évacuer le campement dès 1h30 de l'apres midi. Après avoir verifié notre pactage et soigné notre monture nous voilà parti sur les sentiers  juste avant que l'eglise annonce 2 heures.
Dans le même temps nous retrouvons Patrice le restaurateur et decidons de faire la route ensemble. Nous étions donc 5 : Patrice, le P, le B et Yoann le bleuet qui n'avait jamais été mobilisé  à Guer
Tres vite , les côtes, descentes nombreuses,les sentiers étroits en devers, tournants et montants sans cesse ne nous permirent plus d'avancer groupés. Au bout de 15 kilomètres une zone de ravitaillement nous permis de souffler un peu, mais derriere Patrice et moi Personne... Après 5 min d'attente je decidai de repartir seul en éclaireur tandis que Patrice attendit les camarades pour leur proposer de couper à travers champs. Finalement toute l'escouade resta sur le chemin prévu qui comptait en tout 55km. Je retrouvai Patrice au second ravitaillement et nous decidâmes de poursuivre la route ensemble. Au bout de 4 heures de progression sur un terrain difficile mais jouissif rendu collant par la boue nous étions épuisés. Je laissai partir seul Patrice  - je ne le reverrai plus avant l'arrivée - et absorba mon dernier gel energétique qui me permis de rejoindre l'arrivée avant la tombée de la nuit.
7h : je rejoins le campement général aprés 5 heures d'effort ,heureusement les cantinières nous distribuent casse croûte et bière, je retrouve mes camarades qui ont finalement pu couper à travers bois.
Aprés un rapide nettoyage des hommes et des machines nous repartîmes en fourgon  ( pardon Pallac ! ) vers la zone de repos au sud de la loire, exténués mais heureux.

Cougard, j'espère que tu comprends mieux maintenant que nous n'avons pas eu le temps ni le répis suffisant pour nous adonner au loisir photographique.

Cordialement

le morvandiau

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