Au yeux des locaux, l'idée de louer des vélos apparaît tout d'abord saugrenue, mais le sens du commerce reprend très vite le dessus; le lendemain matin, nos destriers sont prêts...enfin, prêts...ils sont là, quoi!
Rustiques, rudimentaires, basiques, spartiates....j'ai du mal à trouver le terme adéquat! Pour celui de Martine, passe encore, bien qu'en mono-vitesse, Djerba est plate, on s'adapte! Pour le mien, c'est plutôt du style "j'ai la rate qui se dilate, j'ai le foie qu'est pas droit, l'estomac bien trop bas..."
A chaque coup de pédale, j'ai l'impression que le pédalier va lâcher; la direction me semble "flotter" un peu...qu'à celà ne tienne! nous voilà partis pour une bonne partie de l'île de Djerba, soit 50-55 kms prévus.
Photos à l'appui
Ah! oui, j'ai oublié de préciser que la taille de mon vtt, c'était XS, que même nos deux nains de service, pallac et boulet, ils l'auraient trouvé trop petit!!!
Il y a un point sur lequel je suis résolument optimiste: les pneus sont neufs, je risque pas de crever!
Le piéton, près de son vélo, c'est le coug'! Les pneus neufs cachaient en réalité la misère! En bons touristes, nous sommes en plus partis sans rien pour réparer. Crevé en pleine cambrousse, en plein soleil, çà me vaudra 6 kms de marche et course à pied pour rejoindre le premier village!
Là, le PLS local, qui répare aussi bien les voitures que les mobylettes, les vélos, les tondeuses....le tout dans un bourrier indescriptible! 2 dinars (1€) plus tard, le vélo est réparé et nous pourrons repartir pour boucler notre objectif dans son intégralité.
Les jours suivants, nous reviendrons à des moyens de transport plus traditionnels: le fameux taxi djerbien, le 4X4 pour aller dans le désert tunisien et bien entendu le dromadaire!
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