Précédemment dans « Chasse au Couguar ce Week-end » :
« imaginez le Couguar couché ou plutôt vautré au sol, le visage maculé de boue après avoir défié le toboggan diabolique ».
J’ai donc traqué sans relâche pendant près de 6h et cela sur 53 km le Couguar. Il n’est pas facile à attraper, il est rusé l’animal ; il évite et déjoue les pièges avec une dextérité déconcertante. Mais… Quand je suis sur la trace d’un gibier d’exception, je ne suis pas du genre à renoncer facilement. Au contraire, l’enjeu m’excite et me motive au plus haut point. Je vous offre ci-dessous le récit de sa mise à mort.
Posté en bas du toboggan diabolique, j’attendais patiemment le passage du Couguar. Il surgit enfin, en début d’après-midi. Il s’arrêta net, huma l’air environnant ; il semblait épuisé et affamé. La sueur ruisselait sur son corps, le regard hagard et dépourvu d’humanité il fixait l’horizon. J’étais repéré, il m’observait… Soudain, dans un geste de désespoir, il s’élança en hurlant comme un damné. J’eus juste le temps de me jeter sur le sol, de rouler sur moi-même. D’un geste prompt et sûr, je dégainai mon numérique et je fis feu à 2 reprises ; il s’écroula à mes pieds. Avant de s’éteindre, il me fixa une dernière fois, ses yeux en disaient long. Curieusement, il semblait me remercier, il était heureux et satisfait du dénouement car, au fond de lui, il savait qu’il ne pouvait pas en être autrement.
Je vous offre sa dépouille, il ne nuira plus !!!
Ne me remerciez pas, je n’ai fait que mon devoir.
Nantais.
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